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ATELIER HESPARE
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  • CRÉATIONS & REFLEXIONS sur l'Art Contemporain, entre peintures, photographies, dessins, documentaires et littératures. présentation d'expositions d'art contemporain et d'événements culturels en France, ailleurs et à Marseille.
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10 mars 2012

Iran & cinematographic revolution

 IRAN : UNE RÉVOLUTION CINÉMATOGRAPHIQUE

du 7 mars au 20 mars

 

Reconnu au niveau international depuis les années 90, le cinéma iranien a connu un tournant majeur avec les événements du printemps 2009. Les restrictions dont il est l’objet depuis et dont témoignent les condamnations à 6 ans de prison de Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof n’empêchent pas certains cinéastes de prendre la parole avec ou "sans autorisation" comme le dit le titre d’un film de Sepideh Farsi. Si naguère, s’éloigner de la capitale était une solution pour se libérer un peu de la censure, désormais grâce aux petites caméras numériques, les cinéastes ne cherchent plus à déjouer les interdits par le biais de récits métaphoriques. Cette urgence à filmer dépasse le cadre d’un cinéma militant. Mahnaz Mohammadi écrivait, avant son arrestation en juin 2011 : "Je suis une femme, je suis cinéaste, deux raisons suffisantes pour être coupable dans ce pays. Actuellement, je réalise un nouveau documentaire sur les femmes de mon pays… la liberté est le mot qui manque le plus à leur quotidien". S’il est révélateur que le taux de femmes cinéastes soit, en Iran, dans les années 2000, un des plus élevés au monde, il est surtout essentiel que ces films courageux passent les frontières malgré tout.

With An international recognition since the Nineties, the Iranian cinema knew a major turning with the events of spring 2009. The restrictions of which it is the object since and whose the judgments at 6 years of prison testify to Jafar Panahi and Mohammad Rasoulof do not prevent certain scenario writers from speaking with or " without autorisation" like the title of a film of Sepideh Farsi. So at one time, to move away from the capital was a solution to release the censure, from now on thanks to the small numeric cameras, the scenario writers do not seek any more to thwart the interdicts by the means of metaphorical accounts. This urgency to be filmed exceeds the framework of a militant cinema. Mahnaz Mohammadi wrote, before being captured in June 2011: " I am a woman, I am a scenario writer, two sufficient reasons to be guilty in this country. Currently, I carry out new documentary about the women of my country… freedom is the word which misses more with their quotidien". If it is revealing that the rate of women scenario writers is, in Iran, in the years 2000, one of highest in the world, it is especially essential that these courageous films pass the borders despite everything.

Caroline Renard

 

 Mossafer (Iran, 1974) 80 min

Le Passager / The passenger 

 
Réal. Abbas Kiarostami
Int. Masoud Zand, Hassan Darabi…


 

 

 




 

 

Persepolis

(Fr., 2007) 95 min
Réal. Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud






le programme en ligne



 


 

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