Impressions du monde noir

Dak’art 10 : Prix de la découverte

 de la fondation Blachère

 Du 25 octobre 2011 au 19 février 2012

 Du mardi au dimanche de 14h à 18h30, entrée gratuite

© Moridja Kitenge Banza 

Hymne à nous ou Eldorado
Video projection

This year's winner of the Senghor Award is Moridja Kitenge Banza, a Congolese artist living in Nantes, France. He presents an installation that, among others, features the not so original idea of a united African currency as well as a romantic take on slave vessels. Most memorable though is his video projection Hymne à Nous(Hymn to us). It shows the artist himself, naked and in plurality, his manifold figure arranged like a choir, singing a French paraphrase of the anthems of Congo and Belgium based on Beethoven's Ode an die Freude, the European anthem. It kind of happily connected slave history, Giorgio Agamben's concept of Homo Sacer and the spirit of revolution into a very catchy piece of art.

Impressions du monde noir

Ce soir inauguration à la fondation blachère....
Cela vallait le détour, de belles rencontres autour de ce centre défendeur des cultures noires et de la diversité...

Le prix de la découverte a été décerné à Jean Katambayi Mukendi, artiste de Lumbumbashi (RDC). Passionné par la mécanique, la géométrie et l’électricité, il réalise des machines en carton et dispositifs électroniques qui questionnent les difficultés quotidiennes en Afrique.
Les quatre autres lauréats sont Serge Alain Nitegeka (Peintre - Burundi, réfugié politique en Afrique du Sud),Moridja Kitenge Banza (Plasticien - RDC - Prix Leopold Sédar Senghor Dakart 2010), Mario Benjamin (plasticien - Haïti) et Maksaens Denis (plasticien vidéaste - Haïti).
Le prix de la découverte Jean Katambayi Mukendi est invité à deux mois de résidence à l’Ecole supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, d’Octobre à Novembre 2010.La Fondation Blachère consacrera également une résidence, une exposition et un catalogue aux cinq lauréats. Les artistes seront exposés au Centre d’Art de la Fondation d’Octobre 2011 à Janvier 2012.

Vernissage le 25 octobre à partir de 18h30 en présence de Mario Benjamin, Maksaens Denis, Moridja Kitenge Banza.

L’exposition du prix de la Fondation Blachère/Dak’art 2010 réunit cinq lauréats. Ils ont en commun un engagement, une ferveur dans leurs démarches respectives et une problématique qui traite du « tremblement » du monde contemporain. Leurs propositions font écho à notre recherche désespérée de nouvelles valeurs dans des sociétés qui doutent de plus en plus et s’indignent !

D’un artiste à l’autre, 
Mario Benjamin a conçu des constructions bâchées et palpitantes d’une lumière mystérieuse et attractive… Serge Alain Nitegeka a construit des tunnels, des passages ouverts à d’autres réalités. Maksaens Denis a installé un serpent de la communication qui se mord la queue. et un autel dédié à Orwell avec son bastringue post-technologique traumatique. Moridja Kitenge Banza nous donne rendez-vous avec sa chorale clonée pour chanter une ôde à une nation rêvée. Jean Katambayi Mukendi propose ses calculs mathématiques, ses probabilités de rêveur et ses machines savantes faites de pas grand-chose pour nous émerveiller…Encore !

Conformément à sa mission d’aide à la diffusion de l’art contemporain africain, la fondation d’entreprise Blachère parcourt depuis 2004 les rendez-vous de la création contemporaine dont la biennale de Dakar 2010. La Fondation y a sélectionné cinq artistes, du In comme du Off.
Jean Katambayi Mukendi, lauréat du Prix de la Jeune Création, a été invité du 4 octobre au 4 décembre 2010 en résidence à l’Ecole supérieure d’Art d’Aix-en-Provence.
Mario Benjamin, Maksaens Denis, Moridja Kitenge Banza et Serge Alain Nitegeka sont accueillis à la fondation en résidence de scénographie.

Avec l’exposition « Présence Haïti », la Dak’art 2010 a rendu hommage à ces artistes dont l’île a été touchée par un terrible séisme en Janvier. La fondation n’a pas manqué d’être émue par les œuvres de Mario Benjamin et de Maksaens Denis, qui, chacun à leur façon, témoignent de la vitale capacité de création des artistes haïtiens dans un contexte de destruction matérielle, physique et psychique de tout un peuple.

Serge Alain Nitegeka, ayant fuit le Burundi, et titulaire alors d’un simple permis de séjour temporaire ne lui permettant pas de voyager hors d’Afrique du Sud où il a trouvé refuge, a été contraint de renoncer à participer à la Biennale. Par un symbolique geste de solidarité et de reconnaissance de son travail emprunt des tragédies de l’exil, la fondation lui a remis l’un de ses prix.

Moridja Kitenge Banza vient clôturer la sélection de la fondation. Cet artiste congolais, défenseur de la mixité culturelle, rêve d’une « nation – monde » sans frontières, prônant une libre circulation des hommes, pour en terminer avec les discriminations identitaires.

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